
Fannie Pelletier
Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) occupent de plus en plus de place dans le discours actuel. On parle d’émissions carbone, de pollution de l’air, de préservation de la biodiversité, de la gestion des déchets, mais aussi de la reconnaissance du fait autochtone, de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle responsable de rémunération des dirigeantes et dirigeants, de conformité, de modèle d’affaires éthique et de transparence. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que les têtes dirigeantes et les chefs d’entreprise soient sensibles aux répercussions que pourraient représenter ces enjeux sur le sort de leur entreprise.
Voici où nous en sommes: 80% des entrepreneuses et entrepreneurs québécois sont déterminés à trouver des moyens pour réduire leurs incidences sur l’environnement et à investir davantage, selon l’étude Focus Québec, 2024 menée par KPMG. C’est une bonne nouvelle! Et parmi cette proportion, 83% se disent activement à la recherche de fournisseurs « verts » ou aspirent à se positionner en tant qu’entreprise « verte ». Ces entreprises communiquent activement leurs initiatives et leurs objectifs, et c’est tout à leur honneur! Ces statistiques encourageantes mettent en lumière les intentions des dirigeantes et dirigeants, qui sont non seulement porteuses d’espoir, mais aussi rentables sur plusieurs plans.
Un écosystème dynamique et porteur de possibilités
La pérennité de l’organisation occupe une bonne partie des pensées de la dirigeante ou du dirigeant d’entreprise. Pour ce faire, cette personne a besoin d’une main-d’œuvre engagée, de fournisseurs impliqués, de partenaires d’affaires, d’investisseuses et investisseurs intéressés et d’une clientèle fidèle. Il convient donc d’engager un dialogue structuré avec les différentes parties prenantes afin de connaître leurs objectifs en matière de transition durable. Par dialogue structuré, on entend des séances de travail et de réflexion, des questionnaires et des enquêtes ou encore des ateliers de cocréation. Au-delà du partage des objectifs et d’informations, ces rencontres permettent de générer une collaboration productive à la fois par la mise en lumière des risques, mais surtout des occasions à saisir.